La pair-aidance repose sur l’entraide entre personnes souffrant ou ayant souffert d’une même maladie, qu’elle soit somatique ou psychique. Plus largement, la pair-aidance favorise le rétablissement, redonne de l’espoir aux personnes accompagnées et les soutient dans leur projet de vie.
Les pair-aidants enrichissent les prises en charge grâce à leur vécu, apportant une approche plus humaine, empathique et personnalisée. Ils participent à améliorer la qualité des soins et des accompagnements et la qualité de vie des usagers dans leur environnement. (HAS, janvier 2025)
La pair-aidance répond aux priorités de santé publique, notamment pour les pathologies chroniques. Elle vise le rétablissement psychosocial en particulier dans les situations de handicap, de perte d’autonomie ou de grande précarité.

Soutenir les personnes
Accompagnement physique, VAD et en en distanciel.
Animer un réseau local de pair aidants en santé mentale.
Sensibiliser les équipes à l’intégration des pairs-aidants professionnels.
Former les pair-aidants.
Analyser les pratiques professionnelles.
Elaborer à partir des savoirs expérientiels (rares).
Travailler en équipe. Avec les psychologues, psychothérapeutes de l’association.

OPAIR déploie de la pair-aidance professionnelle au sein de dispositifs sanitaires, sociaux et médico-sociaux. La pair-aidance s’appuie sur les savoirs expérientiels transformés en compétences, pour soutenir le rétablissement, l’autodétermination et l’accès aux droits. La Haute Autorité de Santé (HAS) a engagé en 2025 un travail national de cadrage et de recommandations pour structurer ces pratiques dans cinq domaines (santé mentale/psychiatrie, addictions, maladies chroniques-cancérologie, handicap-inclusion, précarités).

Nos intervenants s’appuient sur le Diplôme Universitaire “Pair-Aidance & Savoirs Expérientiels” (Université Rennes) :
Tronc commun : relation d’aide entre pairs, éthique, posture, travail en équipe et en partenariat.
Spécialisations : handicap, maladies chroniques, santé mentale, addictions, grande pauvreté.
Pédagogie : cours, analyse des pratiques, stage.

Statut / Titres : à ce jour, la fonction de pair-aidant n’est pas référencée au RNCP et il n’existe pas de statut unique national (la pair-aidance s’exerce sous divers contrats/fonctions au sein d’équipes).
Reconnaissances et politiques publiques : le Médiateur de santé-pair (MSP) constitue une modalité spécifique de pair-aidance professionnelle en santé mentale, soutenue par les ARS et le CCOMS.
Références ministérielles : la fiche de poste “Médiateur de santé-pair” (Ministère de la Santé) détaille missions et activités (alliance thérapeutique, accès aux soins, soutien par les pairs, empowerment, participation aux réunions d’équipe).

Soutenir les personnes
Accompagnement physique, VAD et en distanciel.
Animer un réseau local de pair aidants en santé mentale.
Sensibiliser les équipes à l’intégration des pairs-aidants professionnels.
Former les pair-aidants.
Analyser les pratiques professionnelles.
Elaborer à partir des savoirs expérientiels (rares).
Travailler en équipe. Avec les psychologues, psychothérapeutes de l’association.

Déontologie : confidentialité et respect du cadre institutionnel (secret professionnel/partage d’informations limité au strict nécessaire, selon le droit applicable et les procédures internes).
Accompagnements individuels centrés sur les objectifs de la personne (adhérence au soin, accès aux droits, vie sociale, logement/emploi/formation).
Ateliers de pair-à-pair (entraide, auto-support).
Sensibilisations auprès des équipes et des partenaires (culture du rétablissement, lutte contre la stigmatisation).
Participation usagers : implication dans la co-conception des actions.

L’objectif principal de la pair-aidance est le rétablissement psychosocial de la personne, en donnant un nouveau sens, de nouveaux buts à la personne pair-aidée dans la perspective du développement de l’autonomie. Le rétablissement est un processus qui n’est pas la guérison mais permet à chacun de créer de nouvelles normes de vie à partir des savoirs expérientiels (rares) vécus au cours de la maladie. Par ailleurs, la pair-aidance est également une position transversale avec d’autres acteurs médicaux (équipes soignantes, psychologues, travailleurs sociaux).
La philosophie du rétablissement, quant à elle, propose une autre approche qui encourage et soutient les choix de vie des personnes accompagnées. En d’autres termes, la guérison concerne le devenir de la maladie, le rétablissement le devenir de la personne.
L’élaboration et la transmission des savoirs expérientiels constitue la reconnaissance du sujet dans sa spécificité propre et de ses nouages relationnels. En même temps les savoirs expérientiels peuvent être transmis et constituent autant de solutions ou d’outils disponibles dans la relation de pair-aidance.